Les enfants sont en vacances et les fêtes de Noël sont à notre porte. Voici quelques photos de notre maison à Noël.
Tag: vie de famille
Des nouvelles des jumeaux: 1 an!! Oui! 1 an!
Nous venons de célébrer le premier anniversaire des jumeaux et c’est avec une joie teintée de nostalgie que je revis les moments précieux de l’année dernière. J’ai eu la chance de vivre une expérience unique avec ma septième grossesse, à un moment oú je m’attendais avoir tout vu, tout vécu. (pour ceux qui se demandent tout d’un coup pourquoi il y a un accent aigu sur le “u”, allez demander au traitement de texte qui semble avoir des sauts d’humeur).

Cette année m’a replongé dans le monde des bébés, que je n’avais jamais vraiment réintégré avec mes cinquième et sixièmes grossesses. Je me suis replongée dans la communauté des parents de très jeunes enfants, de jumeaux, de bébés allaités et du manque de sommeil et je m’y suis fait de nouveaux amis, j’ai établi des liens, lancé des lignes. J’ai changé mes approches afin de mieux profiter de mes bébés. Je l’ai ai portés, câlinés, j’ai dormis avec eux. Et aujourd’hui, plutôt que de les voir grandir avec anticipation, c’est avec un tout petit regret de ne pas les avoir plus portés, câlinés et bercés que j’enjambe cette première marche dans le passage inexorable des années.

Au cour de leur 12ième mois, les bébés ont commencé à marcher à 4 pattes et à se lever debout. Lucas commence déjà à lâcher prise et tester ses petites jambes. Il a finalement rattrapé sa soeur et percé sa première dent. On fait tout un peu plus tard que la moyenne ici. Cette semaine, il a commencé à faire “au revoir” de la main, dire “ba-ba” (pour bye-bye) et “na” (pour non). Il dort toujours près de moi, soit dans un parc à côté de mon lit ou avec moi pour allaiter. C’est un petit bonhomme charmant et attachant, tout en câlins et en sourires. Ève de son côté est encore toute menue et délicate, une vrai petite fleur… jusqu’à ce qu’elle vous laisse voir sa personnalité de princesse impériale. Elle est exigeante et n’aime pas attendre, elle aime que les choses soient faites à sa manière. Elle est impériale mais pas impérieuse: elle demeure un bébé souriant qui aime les câlins. Elle n’a pas encore rencontré de nourriture qu’elle n’a pas englouti à grandes poignées, incluant le feta et le fromage de chèvre, le poivron, le tofu et les légumineuses. Tout passe à grandes bouchées et elle nous régale de ses aventures culinaires.

Mes impressions de la première année des jumeaux? C’est beaucoup de travail, c’est très intense. Les 6 premiers mois, et plus particulièrement les 3 premiers mois, se passent dans une espèce de brouillard, une suite ininterrompue de boires, changes, soins immédiats, tout en essayant tant bien que mal de dormir un tout petit peu. Mais si le travail vient en double, la satisfaction vient également en double. Les jumeaux, c’est deux fois tout: deux fois plus mignon, deux fois plus drôle, deux fois plus câlins, deux fois plus doux. Si je tombais enceinte une fois de plus, une partie de moi serait déçue de ne pas revivre l’expérience des jumeaux. Je serait à la fois soulagée par la facilité d’un bébé unique tout en étant légèrement déçue de manquer l’émerveillement de voir deux bébés grandir côte-à-côte.

Des nouvelles des jumeaux: 10 mois en photo-roman
Coup de coeur: Rivière-du-Loup, Québec
Vous vous demandez peut-être pourquoi je n’ai rien publié depuis quelques semaines. J’ai en fait écrit ce post trois fois : l’ordinateur a mangé les deux premières versions. Mise-à-jour : Et j’ai trébuché sur mon fil et perdu la troisième version.
Donc… Pour la troisième quatrième et dernière fois…
En route pour l’Ile-du-Prince-Édouard, nous nous sommes arrêtés pour deux nuits à Rivière-du-Loup avant d’entamer la traversée du Nouveau-Brunswick. J’y ai découvert une ville à l’échelle humaine avec une vue imprenable sur le fleuve. Malgré sa situation incomparable, Rivière-du-Loup n’est pas une ville ravagée par le tourisme. Les opérateurs de l’industrie récréo-touristique sont sympathiques, dédiés à leur région et déterminés à laisser une bonne impression.
Lorsque nous avons fait nos réservations au printemps dernier, le Village Vacances Valcartier (région de Québec) nous a surchargé pour chaque enfant excédant le maximum de corps humains permis sur un terrain. Dans notre cas le prix par nuit a presque doublé. $95 par nuit, c’est beaucoup moins cher que l’hôtel mais quand même! Nous leur avons expliqué que nous n’étions pas un groupe ou un camp de vacances ou une gang de voisins qui arrivaient pour le party. Nous sommes une famille avec 2 adultes et 8 enfants qui sont tous les nôtres. Rien n’y a fait. C’est le contre-poids d’une grosse boîte corporative: l’infrastructure y est bien meilleure mais la touche humaine y est manquante.
À Rivière-du-Loup, le Camping du Quai nous a accueilli à bras ouverts et avec flexibilité. Nous avons payé le prix du site, sans surcharge malgré le nombre d’occupants. Comme l’a fait remarquer Michelle, propriétaire du camping : « Les enfants apprennent beaucoup en voyageant. Il ne faudrait pas les pénaliser parcequ’ils font partie d’une grande famille. »
Nous avons utilisé notre journée à Rivière-du-Loup pour partir en bateau voir les baleines du St-Laurent. L’opérateur des expéditions sur le St-Laurent nous a fait un prix de famille qui nous a permis de faire l’expédition, le prix tel qu’affiché aurait été prohibitif, nous sommes 10 après tout! Les enfants ont passé une demi-journée splendide, calme et ensoleillée, à regarder une maman rorqual et son petit leur faire tout un spectacle. Nous avons rencontré un couple de Rimouski qui tient un gîte sur la ferme et promis aux enfants de faire une tournée de la péninsule gaspésienne un jour. Grâce à nos porte-bébé, Sarah est restée au milieu de l’action sur le dos de papa tout en restant bien en sécurité. J’ai porté les jumeaux, un sur le devant et un sur le dos, pendant toute la tournée. Eux bien emmitouflés dans leur veste de polar, moi bien isolée par mes deux petites bouillottes : j’étais la seule sur le bateau en t-shirt!
Puisque notre escale à Rivière-du-Loup n’était qu’une étape sur la route de l’ Île-du-Prince-Édouard, nous n’avions pas planifié de sorties autre que notre virée sur le St-Laurent. Lors de notre prochain séjour, nous allons prendre le temps de faire une randonnée à l’Isle-Verte et visiter le parc marin du St-Laurent .
Au retour de l’Île, nous avons à nouveau fait escale à Rivière-du-Loup. Puisque nous voulions repartir aux petites heures le lendemain matin, nous avions décidé de laisser la roulotte attachée à la van. Après avoir cherché en vain un resto de type Big-Box avec un stationnement assez grand pour accommoder notre équipage, j’ai suggéré à mon mari d’aller fouiner du côté du quai de Rivière-du-Loup. Récemment réaménagé grâce à un investissement important du gouvernement du Québec, le quai nous a permis de nous arrêter pour manger et repartir sans le stress de devoir manier notre roulotte dans les petites rue sinueuses. Nous y avons fait la découverte du tout petit restaurant « Le Boucaneux » que nous recommandons chaudement. Heureusement, nous y sommes arrivés vers 16 :45 et avons pu avoir une table pour 10 : toutes les tables étaient déjà réservées pour la soirée. Un mardi soir. À Rivière-du-Loup. Ils n’ont pas de chaises-hautes ou de menu pour enfants, soyez préparés. Mais le repas a bien valu la peine de sortir les chaises hautes de la roulotte!!
Au revoir Rivière-du-Loup! Et à bientôt!
Par un beau dimanche matin à Valcartier
Notre aventure de camping était à peine commencée lorsque j’ai eu l’occasion de réfléchir à la proximité que l’on s’impose au nom de la paix et de la relaxation.
Mon mari a observé lors de notre arrivée à notre premier arrêt: “L’argent permet de mettre de la distance entre voisins.” C’est une observation apte. Si on part au bas d’une échelle de coût, du terrain de camping à l’hôtel 4 étoiles, la paix augmente avec la distance et le prix. Un pan de nylon et un cèdre chétif laisse très peu à l’imagination. Une caravane offre déjà un peu plus d’intimité.
Un terrain de camping utilitaire situé à côté d’un parc aquatique offre une option abordable aux familles à la recherche d’activités amusantes. Il ne s’agit pas de camping pour les amateurs de la nature. C’est plutôt un grand stationnement parsemé de conifères avec accès rapide aux jeux d’eaux. 95% des campeurs y sont comme nous avec de jeunes enfants, un chien et un grand sac de guimauves
à faire griller. Les ado se retrouvent à la boutique matin et soir pour profiter du wi-fi gratuit. La civilisation est proche et le camping facile.
Dimanche matin, j’ai rencontré malgré moi le 5% qui n’y était pas en famille. Je m’étais levé très tôt, vers 06:30, et j’avais amené les jumeaux en poussette vers le chalet central afin de vérifier mes emails et éviter de réveiller mes enfants et, admettons-le, les reste des campeurs.
C’est ainsi que je l’ai entendu arriver, un peu comme la sirène d’un véhicule d’urgence qu’on entend avant de vraiment savoir d’où elle vient. Il parlait à voix haute, de manière un peu démente. Il est arrivé au chalet central à bout de souffle, à moitié habillé, avec le regard enflammé. Il avait le visage rouge et dévisagé, tordu par la colère. Il maudissait le gouvernement, l’administration, les propriétaires du camping. Il ponctuait chaque invective d’un coup de poing bien senti, parfois en l’air, plusieurs fois dans les murs. Quelqu’un l’avait réveillé à 7:00 du matin. Il payait 100$ la nuit pour un site pourri et être réveillé à 7:00 du matin. Il était hors de lui.
Il est passé devant moi, assise sur un banc devant le chalet avec mes petits, sans me voir. Je suis restée figée sur place, espérant ne pas attirer son attention. Lorsqu’il est entré dans le chalet, je suis partie en jetant un regard au jeune employé de garde dans la guérite à l’entrée du camping, il parlait à sa radio, appelant des renforts. Je quittais le chalet au moment où une jeune dame arrivait de la même direction que l’enragé, suivie de deux agents de sécurité avec les oreilles encore humides. Ils ont réussi tant bien que mal à le calmer. La jeune dame pleurait, implorait, apaisait et cachait sa figure entre ses mains. Il l’engueulait, la bousculait et elle semblait plus embarrassée par l’éclat public que par la violence dont elle était victime. Était-elle une sœur? Une amie? Une amante? Peu importe: elle semblait habituée et j’ai espéré qu’elle était un membre de la famille en vacances avec son frère malade plutôt qu’une petite amie piégée dans une relation toxique.
La commotion a rapidement réveillé un autre campeur qui a cru bon venir mettre de l’huile sur le feu. L’enragé commençait à peine à souffler lorsqu’un campeur bien intentionné a cru approprié de le relancer: “Ostie d’malade, c’est quoi ton problème??! Moé aussi j’ai payé mon $100 pis c’est pas pour me faire réveiller à 7:00 par un criss de cave comme toé!” Et c’étais reparti. Quelque mètres plus loin, une fille essayait tant bien que mal de retenir son type qui voulait s’en mêler: “On a rien à voir là-dedans. Revient…Revient!!” Ça m’a fait penser aux émeutes de la coupe Stanley et comment les jeunes hommes ont besoin de se battre pour quelque chose afin de se sentir en vie. En l’absence de quelque chose d’important comme une famille, un pays ou un principe, ils se rabattent sur des conneries.
Lorsque tout est revenu au calme, je suis passée devant la tente du deuxième type. Je l’entendais raconter à sa blonde: “Pis là j’y ai dis ‘M’a t’ouvrir la face mon tabarnak…'” Je pouvais imaginer l’histoire de pêche et le poisson grandissant à chaque interprétation. Lorsque je suis retournée au chalet, deux autos de police arrivaient toutes sirènes dehors. Quelqu’un a du avoir un voyage de retour gratuit pour Québec. Et j’ai pensé à la jeune femme qui l’accompagnait. Était-ce la première fois? Est-ce que ce sera la dernière? Que racontera-t-elle à ses proches?
Le camping de convenance fait tomber les mûrs et nous met face-à-face avec notre nature humaine. Avec quelle rapidité le vernis de civilité qui recouvre nos interactions avec autrui disparaît-il! Une mauvaise nuit, un lit un peu trop dur, une bière de trop, et nous en arrivons rapidement aux coups. Ça m’a fait réfléchir à ma propre vulnérabilité et à mon inhabilité à défendre mes enfants physiquement s’ils étaient menacés. Ça m’a aussi fait réfléchir à mes enfants et aux adultes qu’ils deviendront. Seront-ils courageux face aux intempéries de la vie? Sauront-ils faire face aux désagréments avec contrôle de soi et force de caractère? Sauront-ils choisir et quitter leurs partenaires avec jugement? Sauront-ils se battre pour ce qui en vaut vraiment la peine? Beaucoup dépendra d’eux mais encore plus de moi.
Le camping fait tomber les mûrs et nous laisse à découvert.
Tout a commencé avec un biscuit
For my English readers: this post is about how differences in temperaments and personalities are obvious at a very young age. Yet, most baby books gloss over this when they offer solutions to common struggles of infancy.
S’il y a une chose qui m’embête avec les livres destinés aux parents de bébés, c’est la tendance à assigner aux bébés un tempérament universel. C’est pourtant étonnant venant d’adultes qui se décriraient comme ayant un tempérament unique et particulier, né à la fois de leur bagage génétique et de leur expérience vécue. Un amalgame de neurones, d’hormones et de circonstances qu’il est presque impossible à décrire. Et pourtant, il suffit de lire quelques ouvrages sur le comportement des bébés pour que tout d’un coup, les petits humains deviennent une espèce unique. Les bébés qui ne dorment pas “préfèrent jouer” ou encore “manipulent”, pour certains ils ont “des mauvaises habitudes”, pour d’autres ils “manquent d’autonomie”. À chaque auteur sa théorie mais de manière générale, une fois la théorie adoptée, peu en démordent.
Tout cela est bien ridicule. Les petits humains naissent avec autant de variation de personnalités et de tempérament que leur version mature. Il suffit d’avoir une paire de jumeaux pour vraiment s’en rendre compte. Voici une petite expérience en photo pour mieux l’illustrer:
1. Prenez deux jumeaux. Appelons-les Princesse impériale et Fils à Maman. Mettez-les jumeaux en question dans leur chaise haute.
2. Donnez-leur un biscuit. Pour que l’expérience adhère aux plus rigoureux standards académiques, il est important de leur donner le même biscuit au même moment. (en plus, c’est plus simple).
3. Mettez votre chronomètre à zéro.
4. Tournez le dos pour 30 secondes et retournez voir les jumeaux. Voici ce que vous trouverez: Fils à Maman grignote prudemment son biscuit. Princesse Impériale a déjà terminé son biscuit et passe immédiatement à la prochaine étape: la mort de faim.


5. Elle attaque un morceau de melon sans autre forme de procès (et sans se poser quelques questions évidentes comme “C’est lequel le côté comestible?” Le même sors attend la patate douce.
Fils à Maman pour sa part, continue de grignoter son biscuit prudemment (et proprement). Les bébés, tout comme leur version mature, ont un tempérament bien à eux. Il suffit d’avoir une paire de jumeaux pour le voir avec une appréciation renouvelée.

Fermeture
La transaction de vente de notre maison est complétée, les fonds sont dans notre compte bancaire, les serrures ont été changées. Nous avons rencontré notre avocat ce matin pour aposer notre autographe sur les lignes appropriées. Mon mari a remarqué en entrant dans le bureau avec Sarah et les jumeaux:
À chaque fois qu’on vient ici on a un bébé différent!
C’est vrai que nous avons accueilli au moins un enfant dans toutes les maisons que nous avons habitées (incluant notre premier appartement et les quartiers militaires). Notre fils de 6 ans s’amuse à dire à qui veut bien l’entendre que nous allons avoir un bébé dans cette nouvelle maison. Il ne faudrait surtout pas briser le charme…
En s’assoyant, notre avocat nous a demandé: “Pourquoi vous déménagez dans une maison louée?” et nous lui avons répondu: “Parceque nous voulons faire construire une maison sur mesure.” Il a éclaté de rire en se frottant les mains et s’est exclamé: “Quelqu’un dans le bureau me doit $5!!” Puis il nous a expliqué:
On se demandait pourquoi vous vendiez pour déménager en location. Puis tout d’un coup ça m’est venu pendant que je lisait Barbapapa à mes enfants. Ils vont se faire construire sur mesure!
Nous avons bien rit et j’ai répondu: “Exactement! Mais je promets de ne pas le faire en versant du plastique fondu sur les petits.”
Barbapapa était une de mes histoires préférée quand j’étais petite et c’est aujourd’hui celle de Sarah et David. Mais c’est quand même en cherchant les images pour cette publication que j’ai réalisé à quel point la vie nous faisait prendre des virages aussi surprenants que prévisibles. Dans La maison de Barbapapa, Barbapapa, Barbamama et les 7 Barbabébés décident de partir à la campagne se trouver un petit coin de paradis après avoir essayé en vain de s’établir en ville. Et c’est avec leur bébé sur le dos qu’ils partent à la recherche de leur chez-soi.
Convoitise
De biens jolies choses que je suis condamnée à convoiter…
J’évite d’aller chez Lululemon mais je m’y suis retrouvée par accident la semaine dernière avec mes filles. J’ai bien bavé sur le pullover rose et je me suis acheté deux paires de chaussettes sport. Deux paires de chaussettes, deux élastiques à cheveux: $58. J’évite d’aller chez Lululemon mais je m’y suis retrouvée par accident…

Un endroit que je n’évite pas mais qui me cause quand même des accès de convoitise est la nouvelle maison de ma soeur. Elle a choisi ma table de cuisine (une beauté dont je n’ai pas de photo):

Mais lors de ma dernière visite, c’est la lampe au-dessus de la table en question qui m’a fait saliver:


Et le dernier candidat dans la catégorie convoitise: l’écharpe porte-bébé Girasol. Admirez-moi cette beauté:

J’adore le “Double Rainbow” et avec une écharpe assez longue, je pourrais y mettre les deux bébés (un en avant, un en arrière). Mais j’ai déjà assez de moyens de transport pour les enfants!

Et finalement, un dernier article de convoitise que je vais peut-être me procurer: le porte-bébé Bobo 3G. Avec 3 enfants de moins de 3 ans, j’en ai souvent un sur moi et deux en poussette. Cet été, nous allons sans doute faire beaucoup de promenades à pieds et puisque ma fille de 3 ans adore le sac-à-dos, j’aimerais en avoir un qui supporte son poids. Je suis tombée un peu par hasard sur le Boba 3G, chaudement recommandé peu importe le motif, avec l’appliqué “Tweet”:


Des nouvelles des jumeaux: 8 mois!!
Au cours des 2 dernières semaines, notre famille s’est établie dans sa nouvelle demeure et les jumeaux ont eu 8 mois. La course inexorable du temps poursuit sa lancée: on cligne des yeux et tout d’un coup, les jumeaux ont presque 9 mois. C’est ainsi que les photos et les nouvelles de 8 mois arrivent un peu tard.

Le thème du 8ième mois a été le co-dodo (dormir dans le même lit qu’un jeune enfant). Lorsque nous avons commencé les préparatifs du déménagement, mon mari a démonté les lits et nous avons tous dormi par terre. Il a placé les matelas des jumeaux à côté de notre matelas et après quelques erreurs de rodage, j’ai commencé à dormir à proximité des bébés.

Au bout de mon rouleau, j’ai trouvé que le co-dodo, loin de brimer ma liberté de femme comme le suggère Élisabeth Badinter dans Le Conflit, me permettait de mieux dormir ou, du moins, de ne plus me lever la nuit. Si un bébé crachait sa sucette je pouvais lui remettre d’un tour de main. De même, l’allaitement était beaucoup plus facile et moins dérangeant.

Cependant, Lucas a mal toléré le “retour à la terre” et ses problèmes de toux se sont aggravés soudainement et ont fait boule de neige. Après avoir passé plusieurs nuits à l’aider à tousser (genre, deux semaines… *soupir*), il s’est ramassé une bronchiolite et une mauvaise otite. Nous avons donc révisé le co-dodo au tapis (ou plus littéralement au bambou) et j’ai demandé à mon mari de nous bricoler une bassinette “sidecar” à partir de nos lits Gulliver (Ikea).

Ève dort désormais dans son lit à barreaux dans notre chambre et Lucas dort à côté de moi dans le “sidecar”. Nous nous en portons tous mieux. Je suis encore très fatiguée et j’essaie de modifier ma routine quotidienne afin de pouvoir me coucher plus tôt et me lever avant tout le monde (bref, de prendre mon temps “à moi” tôt le matin plutôt que tard le soir). J’ai mal choisi mon mois: en juin, les récitals de fin d’année et les activités diverses font de notre routine de fou une routine de fou à lier.

Hier à la clinique, le pédiatre a mentionné que les sucettes étaient un facteur contributif aux otites à répétition et puisque mes jumeaux ont une prédisposition au mucus, il serait sage de s’en débarrasser (des sucettes, pas des jumeaux!!). Elle a dit — et c’est là que la consult devient intéressante — “Il n’y a pas de bienfaits prouvés après 5 mois.” Quoi? J’ai deux jumeaux — JUMEAUX — complètement dépendants de la sucette et il n’y a pas de bienfait prouvé? Et ma santé mentale, c’est pas un bienfait ça??
Sinon, j’essaie tant bien que mal de continuer d’écrire. Maintenant que je visite d’excellents blogues sur une base régulière, j’ai plus de mal à trouver ma voix. J’essaie de trouver des sujets intéressants et inspirants et il me semble que je me retrouve toujours avec des publications du genre “voici ce qu’on mange pour diner”. Comment font-elles, les mamans blogueuses qui écrivent des trucs merveilleux? Des perles de sagesse? Des mots d’encouragement qui sont répétés, ré-tweetés, qui semblent avoir été écrits personnellement pour toutes les mères du monde? J’ai l’impression que je cherche encore ma voix, quelque chose à écrire pour tout le monde. Mais c’est dur avec un doigt sur le clavier, un bébé au sein et un pieds dans la cuisine!



- On se tient par l’orteil
Jeux d’eau – La suite
Trop fatiguée pour écrire. Peux encore prendre des photos!












