Notre famille célèbre l’arrivée de l’été avec un anniversaire et la promesse de journées moins pressées. Nous aimons nous retrouver à la plage le vendredi soir pour un picnic de fin de semaine. C’est une tradition de mon enfance dont je conserve d’excellents souvenir: les mamans et les enfants se dirigeaient en fin d’après-midi vers la plage du lac Meech et les papas nous rejoignaient après le travail. Puisque nous n’avions tous qu’une voiture, il fallait s’organiser. On achetait un sac de chip en chemin et on mangeait des oeufs durs. C’était une occasion de reconnecter avec nos amis, qui n’habitaient pas dans le même quartier et ne fréquentaient pas la même école, et notre famille. Ni nos voitures ni nos maisons n’avaient l’air climatisé et ces visites de soirée à la plage étaient notre refuge, notre rafraichissement. On conduisait les vitres baissées, le nez au vent, jusqu’aux limites du Parc de la Gatineau, on quittait la ville et l’asphalte trop chaude pour la remplacer par l’eau toujours fraîche du lac. J’habite maintenant trop loin du lac Meech pour en faire une escapade régulière et l’Île Pétrie a remplacé le parc de la Gatineau. Mais j’éprouve encore le même plaisir à fuir mon quartier de banlieue sans arbres le vendredi soir pour me retrouver au bord de l’eau. Voici quelques photos avec sous-titres de notre première sortie estivale. J’y ai inclue ma toute première tentative, après 2 mois, de photo de famille avec les 9 enfants. Vous verrez si j’ai eu du succès! Si vous cliquez sur la première photo, vous pourrez toutes les voir en “diapo”.
Nous venons de célébrer le premier anniversaire des jumeaux et c’est avec une joie teintée de nostalgie que je revis les moments précieux de l’année dernière. J’ai eu la chance de vivre une expérience unique avec ma septième grossesse, à un moment oú je m’attendais avoir tout vu, tout vécu. (pour ceux qui se demandent tout d’un coup pourquoi il y a un accent aigu sur le “u”, allez demander au traitement de texte qui semble avoir des sauts d’humeur).
Moins d’une heure après la naissance, je suis complètement euphorique. Cette photo a été prise juste avant de quitter la salle d’opération (tous les jumeaux sont nés en salle d’op, même quand une césarienne n’est pas nécéssaire).
Cette année m’a replongé dans le monde des bébés, que je n’avais jamais vraiment réintégré avec mes cinquième et sixièmes grossesses. Je me suis replongée dans la communauté des parents de très jeunes enfants, de jumeaux, de bébés allaités et du manque de sommeil et je m’y suis fait de nouveaux amis, j’ai établi des liens, lancé des lignes. J’ai changé mes approches afin de mieux profiter de mes bébés. Je l’ai ai portés, câlinés, j’ai dormis avec eux. Et aujourd’hui, plutôt que de les voir grandir avec anticipation, c’est avec un tout petit regret de ne pas les avoir plus portés, câlinés et bercés que j’enjambe cette première marche dans le passage inexorable des années.
Deux bébés! Ça donne encore un choc!
Au cour de leur 12ième mois, les bébés ont commencé à marcher à 4 pattes et à se lever debout. Lucas commence déjà à lâcher prise et tester ses petites jambes. Il a finalement rattrapé sa soeur et percé sa première dent. On fait tout un peu plus tard que la moyenne ici. Cette semaine, il a commencé à faire “au revoir” de la main, dire “ba-ba” (pour bye-bye) et “na” (pour non). Il dort toujours près de moi, soit dans un parc à côté de mon lit ou avec moi pour allaiter. C’est un petit bonhomme charmant et attachant, tout en câlins et en sourires. Ève de son côté est encore toute menue et délicate, une vrai petite fleur… jusqu’à ce qu’elle vous laisse voir sa personnalité de princesse impériale. Elle est exigeante et n’aime pas attendre, elle aime que les choses soient faites à sa manière. Elle est impériale mais pas impérieuse: elle demeure un bébé souriant qui aime les câlins. Elle n’a pas encore rencontré de nourriture qu’elle n’a pas englouti à grandes poignées, incluant le feta et le fromage de chèvre, le poivron, le tofu et les légumineuses. Tout passe à grandes bouchées et elle nous régale de ses aventures culinaires.
À la maison
Mes impressions de la première année des jumeaux? C’est beaucoup de travail, c’est très intense. Les 6 premiers mois, et plus particulièrement les 3 premiers mois, se passent dans une espèce de brouillard, une suite ininterrompue de boires, changes, soins immédiats, tout en essayant tant bien que mal de dormir un tout petit peu. Mais si le travail vient en double, la satisfaction vient également en double. Les jumeaux, c’est deux fois tout: deux fois plus mignon, deux fois plus drôle, deux fois plus câlins, deux fois plus doux. Si je tombais enceinte une fois de plus, une partie de moi serait déçue de ne pas revivre l’expérience des jumeaux. Je serait à la fois soulagée par la facilité d’un bébé unique tout en étant légèrement déçue de manquer l’émerveillement de voir deux bébés grandir côte-à-côte.
Photo par Jenna Sparks, Ottawa Lifestyle Photographer (jsparksphotography)
Photo par Jenna Sparks, Ottawa Lifestyle Photographer (jsparksphotography)
Photo par Jenna Sparks, Ottawa lifestyle photographer (jsparksphotography)
This post is a babywearing picture album with captions for those wondering about the different kinds of baby carriers.
I am not an expert, just a mom with opinions. I do not sell or advertise carriers but I use them a lot. When the twins were born, I started using the double stroller everywhere. It served it’s purpose. But as they grew the bulk of the stroller became unnecessary. I decided to ditch the double stroller in favour of a single lightweight stroller and more babywearing (the verb used to refer to parents who prefer “wearing” their babies on their bodies for transport and comfort rather than use devices such as swings and strollers).
In one of my Facebook groups, a mom was asking about the difference between different kinds of soft-structured carriers. This is a picture album with captions resuming the main differences.
You will notice that I only use ergonomic soft carriers and woven wraps.Ergonomic carriers hold baby in a seated position as opposed to the popular Baby Bjorn or Snugli where baby is held dangling by the crotch. People often ask “What is the best carrier?” and the answer is unfailingly “It depends.” The best carrier is the one that fits the best . The best fit is influenced by mom and baby’s body type, age, weight and life experience (yes, life experience. Such as a back injury or abdominal surgery.)
Not a real rock star, of course. But he rocks more than the other husbands and that makes him a rock star. Photo credit to my two oldest (and apparently talented) children, who are not supposed to touch the D90 under pain of death. You are so busted.
12-ish years ago, we bought a canoe at Canadian Tire. We used it a couple of times to go camping. In fact, my last memory of using the canoe was at Silver Lake. I peed on a stick that morning and found out we were expecting Marie. My last memory of the canoe is therefore tinged with morning sickness. With 4 then 5 children, activities like camping took a sabbatical and the canoe sat — or rather lied — unused in three consecutive backyards. Until now.
The pondTall grass
When the children saw the pond behind our rental house they immediately thought of great canoeing adventures. When their dad asked where he should set-up the trampoline in the backyard, David’s answer was immediate:
On the island! This way it will be double the fun!
Trampo-freaks entertaining the neighbourhoodTrampoline Island
(it has not occurred to my little country bumpkin that the patch of grass behind our patio door is our only backyard. The pond belongs to the Crown according to the developer and the developer according to the City.)
CloudscapePlane
Last weekend, my husband took the children for a turn in the canoe. The pond is a rainwater catchment area landscaped to serve as a recreational path and bird sanctuary. The children returned from their expedition with tales of seeing Aaron-the-Heron (and his partner-in-majestic-flight Erin-the-Heron) up real close and meeting a little water mammal in the cracks of the man-made retaining wall. My husband was proud to be fit enough to portage his vehicle to and from the pond. I never had any doubts.
Our teenage daughter and son ran around the pond taking pictures of the expedition laughing as they heard kids yelling from their backyards: “They have a CANOE!!” Meanwhile I could just imagine the exasperated look on their parents’ faces. “Two years doing just fine telling the kids we weren’t allowed on the pond, and they move with their 8 kids and A CANOE… There goes the neighbourhood!”
Since September we have not taken nearly enough time to pause and spend time doing something cool with the children. This little expedition around our suburban paradise reminded me just how simple building memories can be. In a large family, all too often the heroism is not in the endless march of chores but in being able to stop long enough to do something else.